Ces dernières semaines, La Tribune de Planas a pris le temps de remettre à jour plusieurs articles-clés concernant l’histoire de notre urbanisation. Il ne s’agit pas seulement d’archives poussiéreuses, mais bien de décisions de justice, de documents officiels et de faits concrets qui éclairent, mieux que n’importe quel discours politique, la situation actuelle de Planas del Rey.
Car si Planas se trouve aujourd’hui dans une impasse, c’est avant tout le fruit de décennies de manœuvres, de déni et d’inaction, malgré les preuves accumulées.
Ce que ces documents nous rappellent:
Dès 1968, le promoteur Francisco Lebasque cède les zones communes à la mairie de Pratdip.
En 1988, la mairie impose la création de l’EUCC (Entité Urbanistique de Conservation et de Collaboration ), plongeant les habitants dans un système hybride et controversé.
Les tribunaux, à plusieurs reprises, ont rappelé que les infrastructures devaient revenir à la mairie.
Malgré tout, la municipalité a ignoré ces décisions ou signé des accords ambigus avec l’EUCC.
Jusqu’à ce qu’en 2016, le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne mette définitivement fin à l’existence de l’EUCC.
Tous ces faits sont désormais disponibles, expliqués et documentés dans ces articles mis à jour:
Comprendre l’histoire, c’est refuser l’oubli et les manipulations.
Nous invitons tous les propriétaires et résidents à lire, relire et faire circuler ces informations essentielles.
Asociación de Vecinos Les Planes del Rei (SOS Planas)
Je constate que mon commentaire ne mérite apparemment pas de réponse. Je m’abstiendrai donc à l’avenir, du moins par cette filière.
En 2016, SOS Planas a réussi, par des actions répétées via les tribunaux, à obtenir la dissolution de l’ECCU. On a pu lire en grand et entendre le mot « VICTOIRE ». Vous n’aviez pas prévu l’immobilité de la mairie. Et maintenant, près de neuf années ont passé voyez où en est notre urbanisation? Le comportement de la Mairie n’a pas changé.
Avant 2016, on payait des charges (sauf les mauvais payeurs) et on avait une entité de conservation. Sois dit en passant, il faut savoir que sans les mauvais payeurs le montant des charges aurait pu être nettement moindre. Il y avait une station d’épuration qui était entretenue à temps et à heure. Il y avait l’éclairage public. Quand un problème technique (eau, électricité, eaux usées, ..) survenait il était réglé dans des délais plus que raisonnables par nos ouvriers. Les routes n’étaient pas remises à neuf mais étaient réparées pour être carrossables. Eh bien d’autres..! Cela c’était avant!
Alors avec le recul, on peut s’interroger: Ces associations de propriétaires ont-elles choisi le bon chemin avec toutes ces actions en justice?
Salut Marc,
Je te réponds un peu tard, mais je prends toujours le temps de lire les messages. J’administre seul ce site, en plus de mon travail, donc je ne peux pas toujours réagir aussi vite que je le voudrais.
Sur le fond, tu soulèves un vrai sujet. Mais je crois qu’il faut rappeler quelques faits essentiels.
L’EUCC était illégale depuis 1993. La justice a mis 23 ans à le reconnaître, mais en 2016, la sentence est tombée : dissolution définitive. Ce n’était pas un caprice d’association ou un choix idéologique, c’était une nécessité juridique. Continuer à faire fonctionner une entité sans base légale, ce n’était plus tenable.
Tu évoques les services qu’on avait “avant”. Oui, il y avait un semblant de fonctionnement. Mais à quel prix ? Personnellement, c’était entre 1000 et 1500€. Des charges imposées, des décisions prises par quelques-uns pour tous,. Ce n’était pas viable à long terme, et ce n’était pas juste.
Depuis la dissolution, c’est à la mairie de Pratdip de prendre le relais. C’est écrit noir sur blanc dans la loi. Et si rien ne bouge depuis, ce n’est pas à cause des actions en justice, mais parce que la mairie refuse d’agir.
Donc oui, la question aujourd’hui, ce n’est pas “aurait-on dû laisser l’EUCC en place ?”, mais bien : quand la mairie assumera-t-elle enfin ses responsabilités ?
Jim
Un grand merci à ceux qui ont pris le temps de faire cet historique et de retrouver les documents . La photo de planas à ces débuts est TOP et que de bons souvenirs !
Existe t il une liste concernant les travaux d intégration ? Si oui ce serait interessant de la partager avec bien sûr des priorités avant un chiffrage pour que tous les propriétaires soient bien informés . Speak with data .
Enfin, j’ai bcp de mal à comprendre l organisation/les responsabilités/les décisions entre Pradipt , la generalitat de Catalunya et le central à Madrid .( voir ce qui c’est passé l’année dernière à Valence avec les inondations ) Qui a le pouvoir ?
Bonsoir Martine,
Merci pour votre message ! Ça fait plaisir de voir que l’historique et les documents retrouvés suscitent de l’intérêt
Concernant la liste des travaux d’intégration, vous avez raison : il faudrait établir une liste claire des infrastructures manquantes (voirie, éclairage, réseau d’eau et d’égouts, gestion des déchets, sécurité, etc.), avec un classement par priorité avant toute estimation financière.
C’est l’un des objectifs de SOS Planas : exiger de la mairie une réponse sérieuse et documentée sur ce qu’il manque, ce que ça coûte, et comment ça peut être pris en charge.
Voici une synthèse de Qui décide quoi:
La mairie de Pratdip a l’obligation légale d’assurer les services minimums dans l’urbanisation (éclairage public, voirie, eau, sécurité, déchets…). Elle est le principal acteur… et aussi le principal frein depuis des années.
La Generalitat de Catalunya a une fonction de surveillance et de tutelle sur les municipalités. Elle peut intervenir en cas de manquement grave, mais elle laisse souvent les mairies gérer… jusqu’à ce que la situation devienne critique (comme à Valence, ou dans d’autres zones sinistrées).
L’État espagnol (Madrid) n’intervient que sur des compétences nationales : justice, fiscalité, grands travaux, environnement… Il peut jouer un rôle via les lois-cadres (comme la Ley de Suelo), mais il n’a pas de pouvoir direct sur la gestion quotidienne de Planas.
Donc concrètement, la clé est entre les mains de la mairie de Pratdip. C’est à elle d’agir, ou d’être forcée à le faire
On continue à faire circuler l’info et à pousser pour plus de transparence.
À bientôt,
Jim
C’est une version très orientée et très peu objective ..par exemple il n’existe pas de preuve qu’en 1968 la Mairie ait refusé d’intégrer l’urbanisation…ni de preuve que cette intégration ait été demandée..
Bonjour Jacques,
Merci pour ton commentaire, même s’il me semble qu’il repose davantage sur un réflexe de contestation que sur une réelle lecture des documents historiques.
Contrairement à ce que tu affirmes, il existe bel et bien des preuves qu’en 1968, la mairie de Pratdip a été formellement sollicitée pour intégrer Planas del Rey et prendre en charge les services publics. Je t’invite à consulter le document officiels daté du 23 décembre 1968, rédigé par le maire lui-même, dans lequel il indique que:
– Les propriétaires, réunis en assemblée, ont décidé de céder les espaces communs et les infrastructures à la mairie.
– Le promoteur, Francisco Lebasque, a officiellement demandé à la mairie d’accepter la prise en charge de ces services.
– La mairie, en réponse, a donné un accord de principe, conditionné à l’avis du Service d’Inspection Provincial.
Alors oui, il est possible qu’aucune réception officielle n’ait été finalisée, mais ce n’est pas parce que les démarches n’ont pas existé, c’est parce que, comme encore aujourd’hui, la mairie a toujours trouvé une bonne raison pour faire traîner les choses, notamment en prétextant l’absence d’études techniques — argument qu’elle brandit encore 55 ans plus tard.
Il est donc regrettable que certains, par posture ou par calcul, persistent à minimiser ces faits historiques sous prétexte qu’ils ne collent pas avec leur discours rassurant vis-à-vis des autorités locales.
Ici, il ne s’agit pas d’interprétation « orientée », mais simplement de documents administratifs que chacun peut consulter et vérifier.
Bonne journée.
A la lecture de tout ce qui précède je pose les questions suivantes:
De 1968 à 1988, de quelle manière était gérée notre urbanisation? (pouvoir de décision, décisions, financement des dépenses, etc..)
J’ai lu « Flou juridique », cela signifie t’il que des lois sont contradictoires ou simplement que la loi n’existe pas dans ce domaine comme au Far West ou que la justice ne fait pas son travail?
Nous sommes en Europe et une telle discrimination ne peut exister sans être dénoncée à ces instances. Si c’est le cas il faut intenter un recours contre le pays.
Maintenant la situation de Planas est réellement devenue catastrophique, le seul moyen de s’en sortir serait que les travaux d’intégration soient enfin décidés et ensuite organisés par le Generalitat de Catalunya et sous sa supervision. C’est un chantier énorme et Il est utopique de croire que la petite mairie de Pratdip pourrait en être le maître d’œuvre.
En attendant ces travaux, il vrai qu’avec tout l’argent que la mairie perçoit grâce aux gens de Planas (impôts divers et subside du nucléaire) il ne serait que justice de leur part de mettre annuellement au budget communal, un montant qui permettrait de nous soulager et de vivre décemment. (Rendre certaines routes utilisables, les eaux usées, l’éclairage public, etc..)
Si une décision de faisabilité des travaux d’intégration devait subvenir il faudrait y inclure une clause de maintenance minimale et obligatoire pour la Mairie de nos infrastructures car si travaux il y a un jour on n’en connaît pas la durée.
ON PEUT TOIUJOURS REVER!