Un document officiel récemment exhumé des archives confirme que, dès 1968, la Mairie de Pratdip avait été sollicitée pour intégrer l’urbanisation de Planas del Rey, et avait même donné un accord de principe en ce sens..


Une démarche collective et formelle des propriétaires

Le 8 août 1968, les propriétaires de Planas del Rey, réunis en assemblée générale, prenaient une décision claire : céder à la Mairie de Pratdip la gestion des infrastructures et des services publics de l’urbanisation. Cette volonté concernait notamment :

  • Les routes et voiries
  • Le réseau d’eau potable
  • Les égouts
  • L’éclairage public

Peu après, le promoteur de l’époque, Francisco Lebasque Belloncle, appuyait cette démarche par écrit, demandant officiellement à la mairie d’assumer la gestion de ces infrastructures, ainsi que d’autres services tels que la collecte des ordures, la surveillance et la gestion des espaces communs.


Un accord de principe de la Mairie

Face à ces demandes, le conseil municipal de Pratdip se réunit et, le 18 octobre 1968, décide d’accepter en principe la prise en charge des services publics de Planas del Rey. Cette décision devait entrer en vigueur le 12 janvier 1969, sous réserve d’un avis technique et administratif du Service d’Inspection et d’Assistance des Corporations Locales de la Province.

Dans sa lettre datée du 23 décembre 1968, le maire en personne notifie cette décision aux autorités compétentes et sollicite leur avis officiel.


Une intégration restée inachevée

Si ce document prouve sans ambiguïté que les démarches ont bel et bien existé, il souligne aussi un élément essentiel : l’acceptation de la mairie était conditionnelle. Les archives disponibles ne permettent pas, à ce stade, de déterminer si l’avis requis a été favorable, ni si un acte officiel de réception a été signé.

Ce flou administratif, conjugué aux manœuvres politiques et à l’évolution réglementaire, explique probablement pourquoi, plus de 55 ans plus tard, l’urbanisation reste dans une situation indécise, ni pleinement intégrée ni totalement abandonnée.


Des faits, pas des interprétations

Ce document contredit les discours de certains qui, par ignorance ou par calcul, continuent d’affirmer qu’aucune demande d’intégration n’a jamais été faite ou que la mairie n’a jamais envisagé de prendre en charge Planas del Rey.

Au-delà des opinions et des interprétations, il appartient désormais à chacun de se forger une opinion sur la base de documents officiels, accessibles et vérifiables.

Asociación de Vecinos Les Planes del Rei (SOS Planas)


Document original

1968-12-23-cession-accord-de-principe-mairie

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