Ces dernières semaines, La Tribune de Planas a pris le temps de remettre à jour plusieurs articles-clés concernant l’histoire de notre urbanisation. Il ne s’agit pas seulement d’archives poussiéreuses, mais bien de décisions de justice, de documents officiels et de faits concrets qui éclairent, mieux que n’importe quel discours politique, la situation actuelle de Planas del Rey.
Car si Planas se trouve aujourd’hui dans une impasse, c’est avant tout le fruit de décennies de manœuvres, de déni et d’inaction, malgré les preuves accumulées.
Ce que ces documents nous rappellent:
Dès 1968, le promoteur Francisco Lebasque cède les zones communes à la mairie de Pratdip.
En 1988, la mairie impose la création de l’EUCC (Entité Urbanistique de Conservation et de Collaboration ), plongeant les habitants dans un système hybride et controversé.
Les tribunaux, à plusieurs reprises, ont rappelé que les infrastructures devaient revenir à la mairie.
Malgré tout, la municipalité a ignoré ces décisions ou signé des accords ambigus avec l’EUCC.
Jusqu’à ce qu’en 2016, le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne mette définitivement fin à l’existence de l’EUCC.
Tous ces faits sont désormais disponibles, expliqués et documentés dans ces articles mis à jour:
Comprendre l’histoire, c’est refuser l’oubli et les manipulations.
Nous invitons tous les propriétaires et résidents à lire, relire et faire circuler ces informations essentielles.
Asociación de Vecinos Les Planes del Rei (SOS Planas)
C’est une version très orientée et très peu objective ..par exemple il n’existe pas de preuve qu’en 1968 la Mairie ait refusé d’intégrer l’urbanisation…ni de preuve que cette intégration ait été demandée..
Bonjour Jacques,
Merci pour ton commentaire, même s’il me semble qu’il repose davantage sur un réflexe de contestation que sur une réelle lecture des documents historiques.
Contrairement à ce que vtu affirmes, il existe bel et bien des preuves qu’en 1968, la mairie de Pratdip a été formellement sollicitée pour intégrer Planas del Rey et prendre en charge les services publics. Je t’invite à consulter le document officiels daté du 23 décembre 1968, rédigé par le maire lui-même, dans lequel il indique que:
– Les propriétaires, réunis en assemblée, ont décidé de céder les espaces communs et les infrastructures à la mairie.
– Le promoteur, Francisco Lebasque, a officiellement demandé à la mairie d’accepter la prise en charge de ces services.
– La mairie, en réponse, a donné un accord de principe, conditionné à l’avis du Service d’Inspection Provincial.
Alors oui, il est possible qu’aucune réception officielle n’ait été finalisée, mais ce n’est pas parce que les démarches n’ont pas existé, c’est parce que, comme encore aujourd’hui, la mairie a toujours trouvé une bonne raison pour faire traîner les choses, notamment en prétextant l’absence d’études techniques — argument qu’elle brandit encore 55 ans plus tard.
Il est donc regrettable que certains, par posture ou par calcul, persistent à minimiser ces faits historiques sous prétexte qu’ils ne collent pas avec leur discours rassurant vis-à-vis des autorités locales.
Ici, il ne s’agit pas d’interprétation « orientée », mais simplement de documents administratifs que chacun peut consulter et vérifier.
Bonne journée.
A la lecture de tout ce qui précède je pose les questions suivantes:
De 1968 à 1988, de quelle manière était gérée notre urbanisation? (pouvoir de décision, décisions, financement des dépenses, etc..)
J’ai lu « Flou juridique », cela signifie t’il que des lois sont contradictoires ou simplement que la loi n’existe pas dans ce domaine comme au Far West ou que la justice ne fait pas son travail?
Nous sommes en Europe et une telle discrimination ne peut exister sans être dénoncée à ces instances. Si c’est le cas il faut intenter un recours contre le pays.
Maintenant la situation de Planas est réellement devenue catastrophique, le seul moyen de s’en sortir serait que les travaux d’intégration soient enfin décidés et ensuite organisés par le Generalitat de Catalunya et sous sa supervision. C’est un chantier énorme et Il est utopique de croire que la petite mairie de Pratdip pourrait en être le maître d’œuvre.
En attendant ces travaux, il vrai qu’avec tout l’argent que la mairie perçoit grâce aux gens de Planas (impôts divers et subside du nucléaire) il ne serait que justice de leur part de mettre annuellement au budget communal, un montant qui permettrait de nous soulager et de vivre décemment. (Rendre certaines routes utilisables, les eaux usées, l’éclairage public, etc..)
Si une décision de faisabilité des travaux d’intégration devait subvenir il faudrait y inclure une clause de maintenance minimale et obligatoire pour la Mairie de nos infrastructures car si travaux il y a un jour on n’en connaît pas la durée.
ON PEUT TOIUJOURS REVER!