Chers Adhérents, Adhérentes, Sympathisants, sympathisantes, propriétaires de Planas del Rey,
Ce samedi, « Unidos por Planes » va vous proposer la création d’une quatrième association à Planes del Rei.
Voici pourquoi nous pensons que c’est une très mauvaise idée.
L’obsession de la Mairie de Pratdip, c’est la création à tout prix d’une nouvelle Entité de gestion de Planes, d’une nouvelle EUCC.
Depuis le 21 juillet 2016, date de la dissolution de l’EUCC par le TSJC (Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne), et le 26 janvier 2022, cinq longues années et demie ont passées.
C’est dire que nous avons fait preuve d’une patience extrême.
- Pendant cette période, la Mairie a refusé d’assumer, comme la loi pourtant l’y contraignait, les services minimums.
- Pendant cette période, la Mairie a fait croire aux propriétaires (voir les différentes lettres d’information de la Mairie) que l’EUCC était toujours active et qu’il fallait continuer à payer les « charges »
- Pendant cette période, notre urbanisation a subi de nombreuses coupures d’eau de plusieurs jours (dont une qui a duré trois semaines à la période des fêtes de noël 2017).
- La station d’épuration a été mise en panne par la Mairie en octobre 2017, avec les inconvénients que nous avons décrits dans une publication que vous pouvez retrouver ici.
- L’entretien de l’urbanisation a été laissé à l’abandon.
- L’éclairage public de planas a été arrêté par la Mairie qui refusait dans le même temps d’assumer les services minimums.
- Ils ont cherché à nous casser, à nous faire plier…
Quand enfin en Mai 2021, arrive le résultat de l’appel que la Mairie a effectué en février 2018 contre l’application de la sentence de dissolution de l’EUCC, la Mairie est déboutée et condamnée à une sanction financière.
On aurait pu s’attendre à une prise en compte de cette décision finale des Juges du tribunal de Barcelone. C’est ce qu’aurait fait tout esprit doté d’un minimum de bon sens. La récréation est finie, mettons-nous au travail…
Mais rien n’y fait !
Quelques semaines après réception de ce jugement, la Mairie a le culot de proposer à nos représentants de refaire un organisme de gestion style EUCC doté d’un budget de plus de 103.000€ (la première année) et après signature, on nous rétablira généreusement l’éclairage public des rues. On recommence le racket d’avant 2016.
Notre association refuse ce marchandage honteux et cesse toutes discussions avec la Mairie jusqu’au rétablissement de l’éclairage. Ce n’est pas le cas de l’association « Unidos por Planes » (à l’origine de cette réunion du 6 aout) qui accepte les statuts de l’Entité proposé par la Mairie ainsi que le budget.
Mais ce n’est pas tout…
La Mairie vote en Novembre 2021 un projet de reparcelation (7.000.000€ de travaux) dans lequel il est dit qu’une EUCC active existe toujours. Ce qui est totalement faux.
Nous déposons alors un « Recurso de Alzada » auprès de la Mairie pour dénoncer ce projet. Elle a un mois pour répondre
En l’absence de réponse à ce « Recurso de Alzada », notre avocat nous explique que nous avons désormais épuisé les ressources du droit administratif et qu’il va falloir changer de méthode.
En effet, la Mairie refuse toujours obstinément d’appliquer les décisions de la justice et la loi Espagnole. Pire, elle les bafoue.
Le 26 janvier, notre avocat dépose auprès du « Procurador » au nom de l’association une plainte au pénal contre le Maire et la secrétaire en exercice.
Il faut attendre le résultat de cette « Querella » (plainte au pénal) qui changera définitivement la situation de Planes et ne pas céder aux pressions de la Mairie qui compromettraient douze années de travail acharné et fructueux de notre association et de ses membres, pour faire de Planes une urbanisation normale comme celles qui nous entourent.
Pour la « Asociación de Vecinos de Planes del Rei (SOSPlanes) »
Le président Gérard Marais
Je suis d’accord avec Marc il faut rassurer les proprietaires et surtout ne pas accepter
les propositions de la mairie et de l’autre association pour fonder une autre EUCC
et comme c’est bien écrit on doit devenir une urbanisation normale comme
beaucoup en Espagne. Je pense que maintenant après toutes ces années de querelles
on arrive à des résultats non negligeables. Il ne faut pas mettre en péril tous les
efforts de l’association SOSPlanes.
Ce serait tout perdre que de s’arrêter en chemin.
Il faut aller jusqu’au bout et refuser toute demi mesure
Bonsoir Monsieur Marais
Absente de Las Planas en raison des crises sanitaires, je retrouve Las Planas, effarée de trouver son état, ses relations conflictuelles avec la Mairie de Pratdip et les différentes approches des propriétaires.
Je suis la fille d’Yves de Lapasse, un des premiers propriétaires à Planas et je connais notre village depuis mon adolescence. Après le décès de mon père à 99 ans, j’ai continué à faire vivre son rêve de petit paradis à Planas en suivant toutes les étapes juridiques, vos interventions sans relâche, face à la stupidité d’une commune qui, malgré des condamnations, n’arrive pas à entendre raison.
L’EUCC est dissoute, légalement par les tribunaux, et pour moi il n’y a pas question de créer un simulacre d’association pour se substituer aux obligations de la Commune de Pratdip. Nous sommes devenus des citoyens comme les autres habitants avec nos droits à l’eau, des routes entretenues et de l’éclairage le soir !
Avec mon mari, nous partageons votre vision bâtie sur plus de 50 ans de vie à Planas.
Michele de Lapasse van Hirsel
1) Si j’ai bien compris (traduit) la proposition de statuts élaborée par la mairie, je vois à la lecture de l’article 9 en première ligne, que la formation des membres de l’association proposée est VOLONTAIRE et également qu’il faut pour en faire partie, accepter les dits statuts.
AUCUN propriétaire n’est donc obligé d’adhérer à cette association et ne peut involontairement en subir les contraintes.
2) Mis à part la mairie, interrogeons-nous sur les personnes qui pourraient tirer profit de la formation de cette association. (Dirigeants d’entreprises de travaux, gestions et autres.., avocats, etc..)
Le monde est ainsi fait que dès qu’il s’agit d’argent, les « requins » sont prêts à en tirer profit.
3) Il faut rassurer les propriétaires qu’ils ne risquent rien s’ils n’adhèrent pas à l’association proposée.