Un nouveau plaidoyer en faveur d’une “communauté de propriétaires”
Chers adhérents, chères adhérentes, chers sympathisants, chères sympathisantes, chers propriétaires de Planas del Rey,
Un membre du groupe Unidos Planes del Rei a récemment publié un texte appelant à la création d’une communauté de propriétaires à Planas del Rey.
Depuis plus de dix ans, nous sommes rarement en accord avec cette association, et une fois encore, nous souhaitons répondre calmement, tant que notre liberté d’expression n’est pas muselée par des menaces judiciaires répétées.
1. “La communauté ne ferait pas l’entretien de Planas”
Vous affirmez que cette nouvelle communauté n’aurait pas vocation à entretenir Planas, à la différence de l’ancienne EUCC, et que cela serait précisé dans ses statuts.
Depuis 2013, vos positions ont changé tant de fois que beaucoup doutent de votre constance. Et même si nous faisons encore l’effort de vous croire, votre proximité avec la Mairie interroge.
Cette même mairie vient tout juste de voter à nouveau le projet de reparcelación. Attendons de voir la réponse du Bureau de Falset…
2. “La création d’une communauté est normale en cas d’éléments communs”
FAUX.
À L’Hospitalet de l’Infant, à Mont-roig del Camp, à Cambrils… il existe de nombreux éléments communs, sans qu’aucune communauté de propriétaires n’ait été imposée.
À Planas, nous sommes propriétaires de nos maisons, et seulement cela. Nous ne sommes pas en multipropriété.
Les espaces verts, routes, piscines et infrastructures (soit 45 % du territoire) appartiennent à la Mairie.
Nous ne sommes pas une urbanisation privée.
3. “La communauté représentera démocratiquement tous les propriétaires”
Ce serait là un luxe de démocratie : pouvoir choisir entre plusieurs structures pour représenter les habitants.
Certains choisiront AVPR – SOS Planas, convaincus par nos résultats judiciaires depuis plus de 12 ans.
D’autres préféreront Unidos, estimant qu’un bon repas entre amis suffit à résoudre les problèmes de Planas – malgré les résultats inexistants depuis 2013.
Et, lors des élections municipales, nous pourrons tous voter pour notre parti : Avança Pratdip, et soutenir nos regidores courageux en espérant les voir un jour majoritaires.
Mais ce que vous proposez, c’est la fin de ce pluralisme. C’est un parti unique, antichambre de toutes les dictatures.
4. “Une plus grande force face à la Mairie”
La seule force que reconnaît la Mairie, c’est la justice.
Sans la sentence du 21 juillet 2016, nous continuerions à payer des impôts à l’EUCC, soit en moyenne 1.200 € par maison, en plus de l’eau et des ordures.
Le budget annuel de l’EUCC dépassait 230.000 €, soit près de 1,4 million d’euros économisés depuis 2016.
5. “Une association ne peut représenter tous les propriétaires”
COMPLÈTEMENT FAUX.
L’Asociación de Vecinos de Planes del Rei (SOS Planas) :
- a été créée légalement il y a 11 ans
- dispose de statuts validés par un professionnel du droit
- a été publiée au BOE, dans le respect des règles démocratiques
Tous les propriétaires de Planas peuvent y adhérer, être élus vocal, trésorier, secrétaire, vice-président ou président.
En 2018, la Mairie a tenté d’écarter SOS Planas de la procédure liée à la sentence du 21 juillet 2016.
Le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne a tranché le 31 janvier 2020 : notre association est représentative et pleinement légitime.
Conclusion : le combat continue
Ce défi est difficile à relever seul. Mais si nous ne le faisons pas, l’urbanisation de Planas sera un échec.
La Mairie, par l’intermédiaire de son Maire, refuse d’appliquer la loi depuis toujours :
- la liquidation de l’EUCC n’a jamais été menée
- les juges ont reconnu noir sur blanc que la Mairie en était la tutelle
- elle refuse toujours d’assurer les services minimums
- elle veut imposer des travaux de réurbanisation à 100 % à la charge des propriétaires, dans des conditions illégales et inacceptables
C’est pourquoi, en concertation avec notre avocat, nous avons décidé de porter l’affaire devant le Tribunal pénal.
Pour l’Asociación de Vecinos de Planes del Rei (SOS Planas)
Le Président, Gérard Marais
