Chers Adhérents, chers Sympathisants, chers habitants de Planas del Rey,

Notre association, active depuis 2009 pour l’amélioration de la situation à Planas, est une association apolitique. C’est inscrit noir sur blanc dans ses statuts.

Mais cette fois, nous devons sortir de cette réserve. Car ce qui se joue aujourd’hui à Pratdip dépasse les clivages politiques.


Un coup de force politique

Les deux anciens adversaires politiques de Pratdip, le PSC et le PDeCAT, ont formé une coalition baptisée « Junts per Pratdip ».

Ces partis, historiquement opposés à l’application de la loi à Planas, rassemblent notamment :

  • Le maire sortant Joan Rovira Vernet
  • Son nouvel allié José-Maria Rovira, ancien premier adjoint de Josep Montané

À Pratdip, territoire reculé de la Catalogne, une poignée d’élus prépare un gouvernement ouvertement discriminatoire.


Un « apartheid » municipal

Ce groupe politique souhaite institutionnaliser une division entre :

  • « Ceux d’en haut » — les habitants du centre de Pratdip, Catalans de souche
  • « Ceux d’en bas » — les habitants des urbanisations (Planas, Santa Marina, Les Sorts), composées en majorité d’Européens venus d’ailleurs : Anglais, Belges, Français, Allemands, Néerlandais… mais aussi d’Espagnols et de Catalans nouvellement installés

Cette vision de la société, fondée sur l’origine des personnes, repose sur des ressorts xénophobes et racistes.

Si vous pensez que nous exagérons, écoutez l’interview du maire Joan Rovira à Radio Ciutat.


Le mensonge de l’urbanisation privée

Pour justifier cet « ordre nouveau », ils répètent à l’envi un vieux mensonge : « Planas est une urbanisation privée ».

Or, c’est faux. L’EUCC n’a jamais été une association volontaire de propriétaires, mais une entité imposée en 1987 par la Mairie de Pratdip — pour une durée de 5 ans seulement.

Et depuis, les juges de Barcelone ont tranché : en juillet 2016, l’EUCC a été dissoute par décision judiciaire.

Cette décision soulève une question grave : pendant plus de 20 ans, l’argent de nos impôts fonciers (IBI) a été détourné au profit d’une entité illégale et de ceux qui l’ont maintenue en place.

Un jour ou l’autre, cette question devra être posée juridiquement — en Espagne, ou devant une juridiction européenne.


La loi européenne est claire

Le racisme et la xénophobie sont combattus par :

  • La Generalitat de Catalogne
  • Le gouvernement espagnol
  • Les États membres de l’Union européenne
  • La Commission de Bruxelles

La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, signée par l’Espagne, interdit clairement toute discrimination fondée sur la nationalité :

Article 21 — Non-discrimination : « Toute discrimination fondée notamment sur […] la nationalité est interdite. »


Une autre voie est possible

Face à cette dérive, une alternative existe : construire un avenir commun entre les habitants de Pratdip et ceux des urbanisations, fondé sur la paix, la coopération et la qualité de vie.

Cette vision, une seule liste la porte aujourd’hui : AVANÇA PRATDIP.

Notre association apporte son soutien clair et sans ambiguïté à cette liste qui défend nos droits et nos valeurs.

Nous devons faire barrage à « Junts per Pratdip » et empêcher l’installation d’un pouvoir fondé sur l’exclusion.

Habitants de Planas, mobilisons-nous : votons massivement pour AVANÇA PRATDIP, la seule liste qui défend notre avenir commun.

Gérard Marais
Pour l’association Vecinos de Planes del Rei (SOS Planas)

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