Le 15 novembre 2009, un groupe de propriétaires de Planas del Rey (Planes del Rei) présente un recours administratif contre la Mairie de Pratdip, visant à contester le refus de réceptionner l’urbanisation et à faire reconnaître l’obligation municipale d’assurer les services publics minimums.


1) Contexte

  • Date : 15/11/2009.
  • Auteurs : propriétaires de l’urbanisation.
  • Objet : annulation du refus de réception et prise en charge des services municipaux.
  • Lieu : municipalité de Pratdip (Baix Camp).

2) Décision contestée

  • Refus de la Mairie de Pratdip de réceptionner Planas del Rey (Planes del Rei).
  • Motifs allégués : non‑conformité des infrastructures et exigence préalable d’une reparcelación.

3) Arguments des propriétaires

  • La reparcelación n’est pas une condition légale pour que la mairie fournisse les services publics minimums (eau, voirie, éclairage, ordures, assainissement).
  • La Ley de Bases del Régimen Local (art. 26) impose déjà ces services à la commune, indépendamment d’une réurbanisation intégrale.
  • L’existence d’une EUCC Les Planes del Rei ne décharge pas la mairie de ses obligations envers les habitants.

4) Jurisprudence citée

  • Référence explicite à une sentence antérieure (notamment l’arrêt du 3 juin 2008) confirmant que la mairie doit garantir les services minimums et qu’elle ne peut subordonner cette responsabilité à une reparcelación ou à une urbanisation « parfaite ».

5) Demandes formulées

  • Révision et annulation du refus de réception.
  • Réception immédiate (ou sans délai) de l’urbanisation par la mairie.
  • Mise en œuvre effective des services municipaux minimums au bénéfice des résidents.

6) Analyse et portée

  • Stratégie municipale : invoquer la reparcelación pour différer la réception et transférer la charge financière sur les voisins.
  • Solidité juridique du recours : appui sur la loi (art. 26) et sur une jurisprudence déjà défavorable à la mairie.
  • Intérêt probatoire : démontre qu’en 2009, les propriétaires contestaient déjà le « préalable de reparcelación » et rappelaient les condamnations antérieures.

7) Conclusion

  • Le recours de 2009 est une pièce clé : il réfute l’argument « pas de reparcelación, pas de réception », et réaffirme la responsabilité municipale de garantir les services minimums.
  • Il met en évidence la persistance d’un blocage administratif et politique malgré la jurisprudence existante.

Document

2009-11-15-recours-proprietaires-refus-mairie-reception

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